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Résumé

En plus d’avoir révélé au grand jour les failles importantes du système de protection sociale – que plusieurs avaient déjà constatées depuis un certain temps –, la dernière année de pandémie a été l’occasion de relancer les discussions sur les fonctions de l’État-providence et sur le type de soutien qu’il devrait apporter aux individus. Le débat a notamment été ravivé par la création par le Gouvernement fédéral de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) offerte à toutes les personnes ayant perdu leur emploi en raison de la pandémie et ayant préalablement cumulé un minimum de revenus d’emploi. Saluée par ceux et celles qui voyaient en elle un indispensable dispositif de solidarité sociale ou encore un moyen de maintenir la consommation des ménages essentielle à la croissance du capitalisme, cette mesure a aussi été vivement critiquée, particulièrement par le milieu des affaires, les représentants patronaux et même par le Gouvernement du Québec. Leur opposition tenait au caractère relativement inconditionnel de la PCU (il fallait quand avoir travaillé pour y être éligible) et au fait qu’elle offrait une indemnité supérieure à la rémunération habituelle des emplois précaires particulièrement touchés par la pandémie. On craignait que, une fois la crise terminée, ce programme n’incite les travailleur.se.s à lever le nez sur leur emploi mal payé d’autrefois et à se montrer plus exigeant.e.s, risquant ainsi de nuire à la relance économique. Dans ce contexte exceptionnel, personne ne s’opposait véritablement à ce que l’État vienne en aide aux chômeur.se.s, mais plusieurs affichaient une nette préférence pour une autre mesure, la subvention salariale qui, contrairement à la PCU, était versée directement aux employeurs et ne pouvait être perçue que par les travailleur.se.s ayant maintenu leur lien d’emploi.

Auteur

  • Elisabeth Greissler (auteur, Editeur invité)

    Elisabeth Greissler est travailleuse sociale de formation. Elle est actuellement professeure adjointe à l’École de travail social de l’Université de Montréal et membre du Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et les discriminations.
  • Josée Grenier (auteur)

    Professeure au Département de travail social à l'Université du Québec en Outaouais.
  • Christiane Guay (auteur)

    Christiane Guay est professeure titulaire au Département de travail social de l'Université du Québec en Outaouais (UQO). Elle possède plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine de l’intervention, de la supervision clinique, du développement de programmes et de la gestion des services sociaux. Ses intérêts de recherche gravitent autour du renouvellement des pratiques d’intervention sociale en contexte autochtone. Depuis quelques années, elle s’intéresse notamment aux réalités des familles autochtones qui se retrouvent assujetties aux régimes de protection de la jeunesse, et plus particulièrement à l’enjeu de la reconnaissance, par ces régimes, des conceptions singulières de la famille autochtone et des pratiques culturelles d’éducation, de protection, d’adoption coutumière et de guérison sur le territoire. Elle réalise actuellement des travaux sur les enjeux entourant la gouvernance autochtone en matière de protection de la jeunesse.

     

  • Lisa Ellington (auteur)

    Lisa Ellington est professeure adjointe à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Elle travaille depuis plus de 10 ans avec des communautés des Premières Nations et Inuit au Québec. Ses intérêts de recherche portent sur la protection de la jeunesse, la gouvernance autochtone des services sociaux et les approches participatives. En recueillant la parole des jeunes et des familles autochtones (biologiques et d’accueil), elle souhaite valoriser les savoirs de ceux et celles qui sont au cœur de l’intervention. Elle s’intéresse également aux pratiques professionnelles qui façonnent l’expérience de ces derniers, dans une optique de sécurisation culturelle et de prévention des placements.

     

Auteur(s) : Emanuel Guay, Elisabeth Greissler, Catherine Chesnay, Véronique Fortin, Josée Grenier, Isabelle Marchand, Mélanie Bourque, Ysabel Provencher, Luc Godbout, Antoine Rode, Normand Landry, Alexandre Blanchet, Sylvain Rocheleau, Anne-Marie Gagné, Pascale Caidor, Christiane Caneva, Christine Doré, Daniel Thomas, Isabelle Chouinard, Ana María Alvarez Rojas, María Angélica Rodríguez Llona, Line Mariale, Dalila Mechaheb, Simon Heichette, Nadia Giguère, Stéphane Handfield, Alexis Hieu Truong, Katharine Larose-Hébert, Marie-Pierre Boucher, Yann Tremblay-Marcotte, Maxime Boucher, Audrey Hébert, Fanta Fané, Marie Beaulieu, Annick Lenoir, Philippe-Benoit Côté, Sophie Del Fa, Samuel Lamoureux, Consuelo Vásquez, Patricia Dionne, Rachel Bélisle, Christiane Guay, Lisa Ellington, Catherine Meek-Bouchard, Anaïs Gerentes

Caractéristiques

Editeur : Université du Québec à Montréal - Nouvelles pratiques sociales

Auteur(s) : Emanuel Guay, Elisabeth Greissler, Catherine Chesnay, Véronique Fortin, Josée Grenier, Isabelle Marchand, Mélanie Bourque, Ysabel Provencher, Luc Godbout, Antoine Rode, Normand Landry, Alexandre Blanchet, Sylvain Rocheleau, Anne-Marie Gagné, Pascale Caidor, Christiane Caneva, Christine Doré, Daniel Thomas, Isabelle Chouinard, Ana María Alvarez Rojas, María Angélica Rodríguez Llona, Line Mariale, Dalila Mechaheb, Simon Heichette, Nadia Giguère, Stéphane Handfield, Alexis Hieu Truong, Katharine Larose-Hébert, Marie-Pierre Boucher, Yann Tremblay-Marcotte, Maxime Boucher, Audrey Hébert, Fanta Fané, Marie Beaulieu, Annick Lenoir, Philippe-Benoit Côté, Sophie Del Fa, Samuel Lamoureux, Consuelo Vásquez, Patricia Dionne, Rachel Bélisle, Christiane Guay, Lisa Ellington, Catherine Meek-Bouchard, Anaïs Gerentes

Publication : 23 février 2022

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : Marquage social (ePub)

Taille(s) : 3,17 Mo (ePub)

Langue(s) : Français

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782981757067

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