Résumé
Une vague de libéralisme économique (« laissez faire, laissez passer »), venue des États-Unis et de Grande-Bretagne, a submergé la pensée, et ébranlé les politiques économiques. Keynes s’est trompé. Marx est mort. Vive Milton Friedman ? Le « marché efficient » des doctrines orthodoxes, censé corriger lui-même ses fluctuations, est présenté comme la référence obligée de la bonne gestion, et son extension comme issue à la crise. D’où la dénonciation de l’« État-Providence » et des « corporatismes », qui feraient obstacle à la libre circulation des capitaux et des travailleurs. L’intervention de l’État devrait se soumettre à une « règle d’or » inspirée du monétarisme. Ce libéralisme ne permet pas de comprendre le monde contemporain : rôle du salariat ouvrier, fonction de la monnaie, crise. Les nouvelles interventions de l’État sont liées à la dépréciation du travail et à la division des travailleurs. Ainsi qu’à la domination du dollar, et aux difficultés de l’émergence de « pays en voie de développement » comme sujets financiers. L’analyse d’un marché plein « de bruit et de fureur » s’inscrit dans celle du capitalisme. Par contre, la vérité du « Big Market » est à l’opposé de son discours théorique.
Auteur
Caractéristiques
Publication : 1 janvier 1986
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Contenu(s) : PDF
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 50,4 Mo (PDF)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3284, 3283
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782705955045
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