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Résumé

La volonté de rompre - avec le « désordre établi », l'existentialisme, le Pcf...- a colonisé les manifestes fondateurs des revues. Elle a fixé un contrat de lecture qui s'est figé en horizon d'attentes. En privilégiant l'ample reconstitution de trajectoires ou les micro-récits exemplaires, les huit études réunies soulignent la plasticité des revues et la dynamique féconde des conflits et des ruptures. Maillon irremplaçable de la vie intellectuelle, à l'interface du monde du texte et du monde des auteurs, elles arpentent alors le vingtième siècle en balisant des problématiques décisives : révolution et communisme, totalitarisme et démocratie. Elles balayent aussi le spectre idéologique. Du pôle traditionaliste incarné par l'itinéraire de René Guénon à l'extrême-gauche de Socialisme ou Barbarie, de multiples nuances se dessinent : libertariens du Québécois Libre, mouvance libérale et aronienne de Contrepoint, catholicisme social de la revue Politique ou personnalisme d'Esprit, gauche critique de Textures puis Libre, existentialisme des Temps Modernes, radicalité esthétique et politique de Tel Quel, expérience participative de Porto Alegre. Cette mosaïque contrastée témoigne enfin de la vitalité et de la pérennité d'un genre. La montée en puissance des hebdomadaires et de la télévision n'a pas relégué celui-ci au rang d'accessoire ou de fétiche. Plus encore, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, et en particulier internet, ont ouvert un espace illimité ou blogs et webzines peuvent proliférer désormais dans une anarchie joyeuse.

Auteur

  • François Hourmant (Edité par)

    De l’homme qui aimait les livres au personnage de roman, l’ascension politique de François Mitterrand ne peut être séparée de la littérature. Ce portrait de l’auteur du Coup d’État permanent retrace les différentes postures lettrées endossées par un homme de pouvoir qui se rêva homme de Lettres avant d’être embaumé comme monarque républicain et grand écrivain.
    Si la symbolique lettrée a joué un rôle essentiel dans la fabrique de la gloire mitterrandienne, elle s’inscrit aussi dans l’ombre portée du général de Gaulle. Fondateur d’une République, l’homme du 18 Juin condense grandeur politique et grandeur littéraire, obligeant ses successeurs à mêler à leur tour carrière de la plume et du suffrage. L’attrait mitterrandien convoque alors un autre récit : celui du roman national. Cette fascination qu’exerce la littérature sur nombre d’hommes politiques français n’en soulève pas moins des interrogations. Pourquoi les hommes politiques s’adonnent-ils à la passion littéraire ? Pourquoi la littérature est-elle une composante indispensable de tout destin national ?
    À travers l’exceptionnelle trajectoire de François Mitterrand, c’est cette liaison durable du politique et de la littérature au sommet de l’État qui se trouve élucidée. Elle dévoile une esthétisation du politique et une sacralisation de la littérature. Elle explique les raisons de cette exception hexagonale élevée au rang de mythologie : celle de la France, nation littéraire. Elle permet de comprendre la complicité qui unit, depuis l’Ancien Régime, l’homme de Lettres et l’homme d’État.

Caractéristiques

Editeur : Presses universitaires de Rennes

Publication : 17 juillet 2015

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [PDF + ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : PDF, ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 3,38 Mo (PDF), 1,73 Mo (ePub), 4,16 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3081, 3284

EAN13 Livre numérique eBook [PDF + ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9782753539440

EAN13 (papier) : 9782753504288

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