Résumé
On parle bien d’éducation sentimentale ; pourquoi ne parlerait-on, au même sens, d’éducation philosophique ? L’esprit, non moins que le cœur, a son apprentissage, ses passions, ses égarements ou ses fidélités.L’esprit, c’est la mémoire. Non que penser soit se souvenir, comme le voulait Platon ; mais parce qu’une pensée oublieuse, comme est la science, est une pensée sans esprit ou sans âme.Ces quelques textes, divers quant à leur objet, ont en commun ce souci d’un passé : celui de l’auteur, celui des traditions qui l’inspirent, celui des maîtres qui l’ont formé ou qui le guident... L’esprit n’est pas une chose, c’est une histoire, et fidélité à cette histoire. Pour les individus comme pour les peuples, le passé de l’esprit, c’est l’esprit même.« Cela fait beaucoup de passé, dira-t-on, pour un homme jeune, et beaucoup d’esprit pour un matérialiste... » Mais c’est quand on est jeune qu’il faut cultiver la fidélité ; et quand on est matérialiste qu’il faut sauver l’esprit.C’est à peu près ce que ce livre raconte ou essaie d’expliquer.
Auteur
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André Comte-Sponville, philosophe humaniste, fut longtemps maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, traduits en une trentaine de langues, dont le Petit traité des grandes vertus (PUF, 1995), C’est chose tendre que la vie (Albin Michel, 2015) ou encore le Dictionnaire amoureux de Montaigne (Plon, 2020).
Auteur(s) : André Comte-Sponville
Caractéristiques
Auteur(s) : André Comte-Sponville
Publication : 4 juillet 2014
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : Marquage social (ePub)
Taille(s) : 2,28 Mo (ePub)
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782130639268
EAN13 (papier) : 9782130458975