Suivre l’actualité de ce titre (promotion, parution...)

Résumé

"Lorenzaccio, chef-d'œuvre de la littérature française écrit par Alfred de Musset, est un roman historique captivant qui plonge le lecteur dans l'univers sombre et tumultueux de la Renaissance italienne.
L'histoire se déroule à Florence, au XVIe siècle, une époque marquée par les intrigues politiques, les complots et les trahisons. Le personnage principal, Lorenzo de Médicis, surnommé Lorenzaccio, est un jeune homme tourmenté et idéaliste, qui se retrouve pris au piège d'une société corrompue et décadente.
Lorenzaccio, tiraillé entre ses aspirations nobles et son désir de vengeance, se voit contraint de jouer un double jeu dangereux. Il se rapproche du tyran Alexandre de Médicis, afin de mieux le connaître et de préparer son assassinat. Mais plus il se rapproche du pouvoir, plus il se perd dans les méandres de la cruauté et de la dépravation.
Musset nous offre une plongée profonde dans l'âme tourmentée de Lorenzaccio, un personnage complexe et fascinant. À travers ses pensées et ses actions, l'auteur explore les thèmes de la trahison, de la quête de justice et de la lutte contre l'oppression.
Lorenzaccio est également une réflexion sur le pouvoir et ses conséquences. Musset dépeint avec brio la corruption qui gangrène la société florentine, mettant en lumière les dérives du pouvoir absolu et les sacrifices qu'il impose.
Ce roman, à la fois tragique et captivant, est porté par une plume poétique et envoûtante. Musset nous transporte dans un univers riche en émotions, où se mêlent amour, amitié, trahison et désillusion.
Lorenzaccio est un incontournable de la littérature française, un chef-d'œuvre intemporel qui continue de fasciner les lecteurs par sa profondeur et sa vision lucide de la nature humaine.

Extrait : ""PHILIPPE : Tu aurais déifié les hommes, si tu ne les méprisais. LORENZO : Je ne les méprise point, je les connais. Je suis très persuadé qu'il y en a très peu de méchants, beaucoup de lâches, et un grand nombre d'indifférents."""

Auteur

  • Alfred de Musset (auteur)

    Avant Baudelaire, Musset (1810-1857) peut bien faire figure de poète maudit: rarement un écrivain a mis une telle constance à refuser de faire carrière et à se détruire. L'avenir qui s'offre au jeune homme de dix-huit ans, reçu parmi les écrivains qui peuplent le salon de l'Arsenal de Nodier, est pourtant prometteur. Mais Alfred de Musset - ce sera une de ses constantes - préfère la vie à l'écriture et use ses nuits avec divers joyeux compagnons de débauche. À dix-neuf ans, ses Contes d'Espagne et d'Italie l'ont déjà fait remarquer, mais l'échec, en 1830, de La Nuit vénitienne à l'Odéon l'éloigne pour longtemps des salles de théâtre. Son oeuvre dramatique sera constituée de pièces à lire "dans un fauteuil": À quoi rêvent les jeunes filles (1832), Les Caprices de Marianne (1833), On ne badine pas avec l'amour (1834) et Lorenzaccio sont publiés dans la Revue des Deux Mondes bien avant d'être représentés sur scène. Les années 1830-1839 témoignent d'une grande activité créatrice. Musset écrivait tantôt très vite, tantôt avec peine, s'aidant de l'alcool au cours de longues nuits solitaires où il interdisait à quiconque de pénétrer dans sa chambre. Jouant de tous les registres, Musset ne tarde pas à ironiser avec verve sur ses amis romantiques. Plus angoissée, La Nuit de décembre évoque la présence obsédante de l'autre: "le malheureux vêtu de noir,/Qui me ressemblait comme un frère". La tumultueuse liaison avec George Sand n'apporte pas à Musset d'apaisement. Il revendique hautement sa débauche dans La Confession d'un enfant du siècle: "la vue d'une femme me faisait trembler. Que de fois je me suis relevé, la nuit, baigné de sueur, pour coller ma bouche sur les murailles, me sentant prêt à suffoquer!" L'amour, à la fois plaisir et passion, est une excellente raison de vivre et de mourir: Rosette (On ne badine pas avec l'amour, 1834) et Coelio (Les Caprices de Marianne, 1833) meurent pour avoir trop cru à l'amour; Lorenzaccio, lui, cherche sa voie, déchiré entre la débauche et la pureté. Après 1840, comme fatigué et dédaigneux du monde, Musset ne publie plus. À partir de cet instant, des sonnets, des chansons, des stances commencent à traîner pêle-mêle sur sa table. "Il s'amusait à les écrire à la hâte, quelque fois en abrégé, sur des chiffons de papier, sur une enveloppe de lettre, (...) comme pour établir que tout cela n'intéressait que lui et ne devait pas voir le jour." Musset rejoignait peu à peu le "frère vêtu de noir": "Viens à moi sans inquiétude. (...) / Ami, je suis la Solitude." Les années 1847-1848 voient un regain d'intérêt pour l'oeuvre de Musset, qui fait jouer deux nouvelles pièces: Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée et Il ne faut jurer de rien. L'élection à l'Académie française récompense en 1852 Le Poète déchu (titre d'une confession inachevée de 1839) et rappelle à la mémoire de chacun l'auteur de La Nuit de mai: "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots".

Auteur(s) : Alfred de Musset

Caractéristiques

Editeur : Ligaran

Auteur(s) : Alfred de Musset

Publication : 30 janvier 2015

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : Marquage social (ePub)

Taille(s) : 778 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3622, 3623, 3459

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782335004182

Vous aimerez aussi

Les promos du moment

--:-- / --:--