Tout a commencé avec le célèbre badge « Touche pas à mon pote ». Après le succès de « la petite main » est apparu Harlem Désir, la nouvelle star des médias. La « génération morale » avait trouvé son chef de file et son thème : la lutte contre le racisme. Les beurs, ces jeunes Arabes nés en France, n’étaient plus seuls. Des milliers de potes se sont mobilisés. Des intellectuels, des artistes se sont engagés. Et si tout cela n’était qu’un mirage ? Le « parler vrai » de SOS-Racisme, nouveau venu sur la scène politico-médiatique, se révèle bien relatif. Derrière l’histoire officielle de l’association se dissimule en réalité une manipulation politique au service de François Mitterrand et du parti socialiste. Tel est le sens du témoignage apporté par Serge Malik, l’un des premiers animateurs de SOS-Racisme. Et son récit ne manque pas de pittoresque, des plongées au sein du show-business aux difficiles négociations internationales de Harlem Désir en passant par de redoutables évasions financières.