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Résumé

Jadis fierté de la ville d’Alexandrie, le phare est devenu l’objet de rumeurs et de convoitises. Comment expliquer les naufrages suspects ? Qui est le nouveau maître de l’île de Pharos, le puissant homme qui dicte sa loi à Ptolémée ? Envoyé par César en mission à Alexandrie pour recevoir un message de Cléopâtre, Alix tente de percer le mystère avec l’aide d’Enak. De la grande bibliothèque au phare en passant par les quartiers populaires du port, les souterrains et le palais royal, notre héros est amené à découvrir un terrible secret. Mais n’est-il pas déjà trop tard ? Le trône de Ptolémée et de Cléopâtre résistera t-il aux manigances de ceux qui ont jurés sa perte ? Et le courage suffira t-il à Alix pour affronter les manoeuvres et les troubles politiques ?

Auteur

  • Jacques Martin (auteur)

    Né à Strasbourg en 1921, sous le signe de la Balance, Jacques Martin découvre très tôt la bande dessinée au travers des grands albums allongés de Buster Brown, par Richard F. Outcault, publiés chez Hachette. C’est au verso de ces pages qu’il fait ses premiers dessins ; la plupart représentant des avions (son père était aviateur) ou des personnages moyenâgeux.

    Cette passion pour le dessin naît en même temps qu'un goût immodéré pour l’Histoire. Son enfance chaotique se passe à cultiver ces deux jardins secrets en travaillant sans relâche à la maîtrise des techniques du dessin et à l'apprentissage de sa science de prédilection.

    Désireux d'entrer aux Beaux-Arts, dans l'optique de faire du dessin un métier, il ne parvient toutefois pas à concrétiser pleinement ce rêve. En effet, sa mère et ses tuteurs officiels l’orientent d’autorité vers les Arts et Métiers, où il reçoit un enseignement purement technique. Il en reconnaîtra lui-même plus tard l’utilité, contraint qu’il fut de se rompre aux rudiments de la perspective et de la descriptive. Cette première formation n’est sûrement pas étrangère à la rigueur obstinée dont Jacques Martin a fait preuve tout au long de son oeuvre et qui a probablement contribué à en faire l’un des trois principaux représentants de l’école dite « de Bruxelles », les deux autres étant Hergé et Jacobs bien sûr.

    La critique a légitimement rapproché le travail de ces trois auteurs qui, en plus de s’être beaucoup fréquentés et d’avoir collaboré en maintes occasions, partagent un idéal artistique fait de réalisme, de probité et de minutie. Une demi génération sépare Jacques Martin de ses prestigieux aînés. Il ne commence à publier qu'à partir de 1946, dans l'hebdomadaire Bravo où il crée, un peu par hasard, Monsieur Barbichou. Durant les trois années qui suivent, il multiplie les collaborations éphémères avec des publications bruxelloises et wallonnes conjuguant l'art de la bande dessinée et celui de l'illustration. Dans l'impossibilité de faire face à tous ses engagements, il se fait assister pour les décors et la mise en couleur de ses bandes dessinées par un graphiste nommée Leblicq. C'est de cette association que naît le pseudonyme Marleb, obtenu par contraction de Martin et de Leblicq. Cette collaboration prend fin au bout d'un an, mais Jacques Martin n'en continue pas moins d’utiliser ce patronyme masqué.

    Jusqu'en 1948, il alterne les séries réalistes avec les séries humoristiques. Le premier récit à suivre, dessiné pour Bravo est Lamar, l'homme invisible qui s'apparente fort à Flash Gordon dont les aventures paraissaient également dans l'hebdomadaire. Dans la foulée, il crée Oeil de Perdrix, nouveau héros dont la première aventure, Le secret du Calumet fut directement publiée en album. Vers la même époque, il signe encore une autre série humoristique dont la première histoire s'intitule Le Hibou gris et qui est prépubliée simultanément dans deux quotidiens belges. Reprise l'année suivante dans un hebdomadaire (Story), il lui donne une suite, Le Sept de Trèfle qui peut être considéré comme un premier brouillon de ce que sera La Grande Menace.

    Toujours dans ce même intervalle de temps, paraît La Cité fantastique, une bande dessinée ayant pour thème la guerre.

    Dès 1946, Jacques Martin conçoit un projet de journal pour jeunes qu'il baptise Jaky. Malheureusement le numéro un de l'hebdomadaire Tintin est sur le point de sortir, réunissant une impressionnante brochette de grands auteurs. Jaky échoue au fond d'un tiroir.

    Tout en poursuivant ses collaborations à Bravo et à Story, Jacques Martin pose sa candidature au Journal de Tintin. C'est en 1948, qu'il crée le personnage d'Alix, le proposant aussitôt à Raymond Leblanc, futur directeur du Journal de Tintin. Alix l'intrépide paraît en feuilleton dans le journal des 7 à 77 ans, à partir du 16 septembre 1948.

    En 1950, J
  • Christophe Simon (Dessins de)

    Très jeune, Christophe Simon développe un goût prononcé pour le dessin et les voyages. Ses deux passions trouvent un terrain commun lorsqu'il visite pour la première fois l'Italie antique. Il se prend de passion pour le classicisme académique de l'Antiquité et oriente son dessin dans cette direction. Il suit ensuite les cours de bande dessinée de Léonardo à l'Académie des Beaux-Arts de Châtelet (Belgique), avant de rencontrer son mentor, Jacques Martin. Le "père" d'Alix voit en Simon un héritier naturel et il lui propose de rejoindre son studio. Il lui confie alors le dessin d'Orion, de Lefranc, puis le fait travailler sur deux tomes de L'Odyssée d'Alix. En 2005, c'est la consécration, puisque le maître l'invite à reprendre Alix pour 4 albums, série au confluent de ses aspirations de jeunesse. Tâche dont le jeune dessinateur s'acquitte avec brio, avant de voler de ses propres ailes, mais sans jamais se départir de cette rigueur académique héritée des anciens. Pour preuve Sparte, grand mythe de la Grèce antique qu'il a ressuscité avec l'écrivain-scénariste Patrick Weber. C'est une autre brillante démonstration de ses talents qu'il offre avec la mise en images d'un épisode de Corentin imaginé par Jean Van Hamme, rendant ainsi un émouvant hommage à Paul Cuvelier, le prodigieux créateur de l'un des héros historiques du Lombard. Ravi des qualités tant professionnelles que personnelles de cette collaboration, Jean Van Hamme lui propose alors de mettre en images Kivu, un projet dont le propos dénonciateur d'atteintes criminelles aux droits de l'Homme l'interpelle aussitôt.
  • Patrick Weber (Scénario de)

    Né à Bruxelles, Patrick Weber vit entre Bruxelles, Paris et Rome. Historien de l'art de formation, il a longtemps été journaliste avant de se tourner vers l'écriture de romans (nombreux polars historiques publiés au Masque) et de scénarios pour la bande dessinée et la télévision.

Auteur(s) : Jacques Martin

Caractéristiques

Editeur : Casterman

Auteur(s) : Jacques Martin

Publication : 27 novembre 2019

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [PDF], Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : PDF, ePub

Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)

Taille(s) : 17 Mo (PDF), 62,6 Mo (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3771, 3772, 3780

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782203197466

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782203197442

EAN13 (papier) : 9782203014725

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