Résumé
Paul Nizan, célèbre pour ses pamphlets comme Les Chiens de garde (1932), a aussi été un grand critique et un explorateur de la littérature durant toutes les années 1930. Dans la presse quotidienne (L’Humanité) et dans des revues (Europe), il a examiné avec passion et sagacité H.G. Wells, Steinbeck ou encore le Céline de Voyage au bout de la nuit et de Mort à crédit, à propos de qui pas un seul de ses jugements ne pourrait être retranché aujourd’hui. Ces longs et brillants articles avaient été réunis chez Grasset en 1971, les voici pour la première fois réédités.
Nizan ne croit pas à la pureté de la littérature : il cherche les moyens d’y amener ceux qui n’écrivent d’habitude pas et de créer une littérature révolutionnaire. Membre du Parti communiste, mais sans dogmatisme, il impressionne par la perspicacité de ses propos et la pugnacité de ses propositions, plus que jamais d’actualité près d’un siècle après leur publication.
« Toute littérature est une propagande. La propagande bourgeoise est idéaliste (…). La propagande révolutionnaire sait qu’elle est propagande. »
Auteur
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Paul Nizan (1905-1940), militant communiste jusqu'à sa rupture avec le Parti au moment du Pacte germano-soviétique, romancier et essayiste, auteur culte des années soixante, a laissé des textes majeurs, dont Les chiens de garde (réédité aux Éditions Agone) et Aden Arabie (disponible en " Points Seuil ").
Caractéristiques
Publication : 18 septembre 2024
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : DRM (ePub)
Taille(s) : 990 ko (ePub)
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782246839194
EAN13 (papier) : 9782246839187