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Résumé

Au regard des crises qui secouent l’Église catholique, le concept théologique de miséricorde ferait-il pitié ?
La miséricorde divine n’est pas un concept théologique de seconde zone : elle exprime la substance même de Dieu en son intimité – viscera – la plus profonde, dans son être et dans son action. La miséricorde est une affaire de tripes divines mises à vif devant la misère humaine. Entre l’exigence de la Loi et la douceur de la charité, comment comprendre la miséricorde et son expression en théologie ? N’y a-t-il pas contradiction ? Disons-le d’emblée. On aurait tort de faire de la miséricorde la valeur d’une gauche pastorale laxiste – le parti de la charité – en opposition à une droite dogmatique étriquée – le parti de la loi – qui érigerait la notion de la vérité comme le contrebalancier sécure d’une miséricorde soupçonneusement souple. L’enjeu, tant spéculatif que pratique, est infiniment plus profond : il touche l’être de Dieu. Et ses horizons bien plus vastes. Ils sont, à vrai dire, déterminants pour l’avenir de l’Église. La vérité est que la miséricorde est une vérité dogmatique, une vérité dogmatique qui ne craint pas de se salir les mains au contact de la condition humaine pour lui montrer une voie de salut. Il n’est pas de miséricorde sans vérité et sans justice, de même qu’on ne peut penser justice et vérité sans miséricorde. Nous proposons ici les contributions de deux journées d’études qui se sont déroulées en 2017 à la faculté de théologie catholique de Strasbourg. Ces journées avaient pour titre Le risque de la miséricorde : entre la loi et la charité, la miséricorde comme condition du Salut. Notre regard est pluridisciplinaire : exégèse, théologie systématique, droit canonique, histoire de l’art et des religions aideront à approfondir notre problématique.

Auteur

  • Léon Bloy (auteur)

    Écrivain français, Léon Bloy est né à Périgueux le 31 juillet 1846. La rencontre de Jules Barbey d'Arevilly, en 1867, détermine son retour au catholicisme et le confirme dans ses ambitions littéraires. Commencé en 1884, Le Désespéré (1887) donne, à travers la transposition romanesque, l'image la plus juste de la vie de Bloy jusqu'à cette date, faite de mysticisme et de vains essais de vie monastique. Il devient journaliste pour vivre. Déçu par ses échecs, il quitte la France en 1891 pour le Danemark où il donne des conférences. En 1892, paraît Le Salut par les Juifs, écrit pour répliquer à l'antisémitisme d'Édouard Drumont. De retour en France en 1900, il publie deux livres et travaille à l'Exégèse des Lieux communs qui paraît en 1902. Il poursuit cet inventaire des expressions toutes faites dans un deuxième volume en 1912. Il écrit et publie ensuite de nombreux ouvrages tels Constantinople et Byzance, Celle qui pleure, L'Invendable, Le Sang du pauvre, Le Vieux de la montagne, L'Âme de Napoléon, Le pèlerin de l'absolu, Au seuil de l'apocalypse, La Porte des humbles, Méditations d'un solitaire, etc. Il meurt à Bourg-la-Reine le 3 novembre 1917.

Auteur(s) : Léon Bloy

Caractéristiques

Editeur : Editions du Cerf

Auteur(s) : Léon Bloy

Publication : 13 janvier 2022

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : DRM Adobe (ePub)

Taille(s) : 3,73 Mo (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 4046, 3364

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782204149242

EAN13 (papier) : 9782204149235

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