Averses sans parapluie

Avec «Averses sans parapluie», Michel Lord nous entraîne sous des cieux qui ne sont pas toujours cléments. Attention, lecteurs, lectrices, ici on ne peut se protéger à l’aide d’un parapluie. Et on peut se laisser emporter par les tempêtes de la vie.À travers quatre cieux tourmentés, les personnages se démènent du mieux qu’ils le peuvent. D’abord, «sous le ciel du quotidien», à la fracture de mondes inquiétants, ils pénètrent dans un univers où il y a des relents de latin, des passages par Strasbourg, les noces d’un certain Bigorneau, un libraire d’occasion, les sermons d’un curé farouche, ainsi que des aventures d’outre-terre et d’outre-mer. «Sous le ciel des sentiments», cette fois, c’est l’amour, toujours l’amour, toujours difficile, avec un beau Jeannot et une grande amie, un saule pleureur, un coup de fil fatal, une Marguerite qui n’attend plus rien, un certain Robert dans une douce dérive. «Sous le ciel de la fantaisie se tapit l’ombre de l’Immortel, un jardin suspendu», un apprenti sorcier et une Madame Bovary intertextuelle, ainsi qu’un beau masque, et une revanche des berceaux. Enfin, «sous le ciel du pays incertain» coulent les larmes d’une jeune fille dans un grand pays enfin retrouvé. Attendez-vous à de lumineuses révélations quand le soleil perce à travers les nuages.